vendredi 16 novembre 2007

Message du Très Aimant Cœur de Saint Joseph

Marcos, mon fils très aimé, je te bénis aujourd'hui avec tous ceux qui sont sincèrement venus prier avec toi.

Il est nécessaire de faire la « guerre » à ses propres attachements, à ses passions intérieures et à ses propres défauts chaque jour.

Le plus grand travail qu'un homme puisse faire pour glorifier et plaire à Dieu est de faire la guerre contre lui-même chaque jour.

L'homme qui ne fait pas la guerre à ses défauts, à ses attachements, même s'il s'agit de ses idées, de ses jugements et de ses pensées, finira par devenir victime de lui-même.

La véritable sainteté n'est pas d'être populaire et encore moins de gagner l'estime des hommes.

La véritable sainteté, c'est se battre contre soi-même et ses défauts afin de se détacher de tout, de mourir pour soi-même et pour le monde afin de vivre uniquement pour le Seigneur.

L'homme qui fait la guerre à ses défauts un jour en tire plus de profit que l'homme qui passe toute sa vie à se divertir avec les créatures, même avec les meilleures intentions.

L'homme qui se divertit trop avec les créatures prend peu soin de son âme. L'homme qui parle beaucoup et se divertit avec le monde est certainement négligent envers son âme et ne voit donc pas les arbres vénéneux qui s'y trouvent.

L'homme spirituel se concentre sur la lutte contre ses défauts, ses attachements et son égoïsme afin de pouvoir, véritablement libre, être digne d'être uni à Dieu, à Marie Immaculée et à moi. Et seulement alors, après avoir possédé cette couronne de liberté, va-t-il chercher à entraîner d'autres âmes sur le même chemin de détachement et de mortification afin qu'elles puissent également atteindre la couronne de liberté.

Mon Très Aimant Cœur souhaite élever les âmes à une grande union avec Dieu. Mais il ne conduira que les âmes véritablement engagées dans la guerre contre leur propre volonté, contre leur égoïsme, leur centration sur soi et leur vanité intérieure.

Continue à prier toutes les prières que nous t'avons données ici en demandant la grâce de ne pas être envahissant [1] mais de mener le bon combat, c'est-à-dire le combat contre ta volonté, ton attachement et ton amour propre.

Je te bénis Marcos avec tous Mes enfants qui aspirent à Moi et Me cherchent chaque jour."

[1] qui ou celui qui est faible d'esprit ; timide ; lâche ; craintif ; blindé.